Ancienne journaliste, Catherine Bernard s'est reconvertie en vigneronne et a publié récemment un formidable ouvrage aux (excellentes) éditions du Rouergue (ici). Un livre dont je vous avais causé deux mots (là).
J'ai profité du passage à Paris de Catherine Bernard, le 27 avril dernier, pour m'attabler à déjeuner en terrasse au Vieux Chêne (c'est ma cantine, chez Stéphane Chevassus, 7 rue du Dahomey 75011 Paris, M°Faidherbe, Tél. 01 43 71 67 69, formule du midi imbattable à 13,50 €)
avec elle, en compagnie de Brigitte Reydel (Editions du Rouergue, ici), autour d'une de ses cuvées.
Nous n'avons pas évoqué ensemble le fond de son ouvrage, j'avais plutôt envie ce jour-là de jouer au petit jeu du questionnaire, à la sauce proustienne mais assaisonné Maison.
Les réponses de Catherine Bernard ont la saveur de son vin, riches et gaies et révèlent un être à fleur de peau très attachant qui raconte ce qu'être vigneron(ne) veut dire.
Tout un esprit épicurien en finesse, un très joli moment que je voulais vous offrir. Dans la foulée, on se précipitera sur son livre, la meilleure chronique contemporaine jamais écrite à ce jour.
Allez, c'est parti pour 8 minutes 50.