vendredi 30 novembre 2012

DANS LA BIBLIOTHEQUE IDEALE DU VOYAGEUR : Hôtels insolites France, éditions Jonglez



Des ouvrages sur les hôtels ou chambres d'hôtes design (à des prix de plus en plus dingues, j'y reviendrai dans un prochain post), il s'en trouve à la pelle, ça frise carrément le ridicule.

Les opus vraiment documentés aux sélection pointues sont nettement plus rares.

Ils sont généralement édités non pas chez les éditeurs les plus connus mais dans de petites Maisons malines.

Si vous vous souvenez bien, j'avais déjà eu l'occasion de distinguer deux ouvrages des Editions Jonglez (eh oui, le patron s'appèle Thomas Jonglez, allez savoir pourquoi), le guide "Paris insolite et secret" et "Barcelone insolite et secrète".

"Voilà un éditeur qui donne dans l'insolite" me ferez-vous finement remarquer.

Pour une fois, vous êtes dans le vrai, car l'éditeur vient de sortir sa sélection d'hôtels insolites, 270 pages épatantes (15,90 €). Histoire de vous faire saliver parmi les 131 adresses (la chambre la moins chère est à 10 euros la nuit):

Dans une falaise, dans une maison de Le Corbusier, dans le moulin de maître Cornille, dans un pigeonnier extraordinaire, au pic du Midi, dans une cabane tchanquée, dans une cage à Hamster, sur une cheminée géante, dans un ovni (ambiance Soupe aux choux garantie), dans un bus anglais, dans la saline royale d'Arc-et-Senans...

Existe aussi pour des hébergements en Europe, dans la même veine réjouissante et anticonventionnelle.

mardi 27 novembre 2012

UN VERRE C'EST UNE SALLE D'EMBARQUEMENT POUR LE PLAISIR

Surpris en plein travail à Haut-Brion en octobre.

Vous êtes nombreux à me demander avec quoi je travaille, quels sont les ustensiles que je recommande pour bien déguster.

Le verre est le coeur du problème, un verre n'est rien de moins qu'une salle d'embarquement pour le plaisir, l'outil qui permet - ou pas - le corps à corps.

Mes verres quotidiens, je vous en avais parlé ici, ce sont des Arom'up.

Pour les grands moments, je sors l'artillerie lourde, ou plutôt l'artillerie légère, car ces verres autrichiens sont d'une légèreté renversante.

Jusque là, comme beaucoup d'oenophiles, pour les grands moments, je faisais grand usage des verres Riedel (verrier autrichien aussi) de la gamme Vinum Extrême.

Et puis un jour, je suis tombé sur les verres Zalto.


Ils réussissent un vrai prodige car lorsqu'on les a en mains, bien qu'ultra légers, ils paraissent solides.

A l'heure actuelle, je ne v(b)ois pas mieux. Un choix suprême.

Dans la gamme de ce verrier discret, je trouve l'"universel" épatant, polyvalent.


28 euros le verre, ce n'est certes pas donné, mais même à ce prix, on n'est pas volé, l'émotion est au rendez-vous. Comme je vous l'ai dit, dans les moments moments de vins, le verre doit s'effacer pour mieux révéler ce qu'il contient et qui s'offre soudainement à nos sens. Un peu aussi comme une enceinte de haute-fidélité qui doit à son tour offrir tous les timbres possibles. 

Zalto a utilement mis en place une boutique en ligne, c'est ici

mardi 20 novembre 2012

Vins ouverts au restaurant en Suisse romande : le test



A ne pas rater, pour rigoler un peu, la séquence où je décris un sauvignon blanc immonde testé à la brasserie Lipp en évoquant ses arômes de pipi de chat avant que Lipp ne se justifie par un argument absolument impayable et d'une mauvaise foi inouïe : les fragrances de pipi de chat que j'avais repérées seraient consubstantielles du sauvignon blanc ! Bien sûr que non : si vous sentez de tels arômes aussi prononcés de pipi de chat, cela veut tout simplement dire que les raisins de sauvignon blanc n'étaient pas mûrs, tous les oenologues savent ça. Un vrai beau sauvignon blanc, c'est d'abord du fruité, du fruité explosif, du pamplemousse, du fruit de la passion, de la groseille, et puis du du végétal comme le buis, le bourgeon de cassis, herbe, petit pois, sureau...
Un vrai beau sauvignon blanc et mûr c'est du plaisir ! Qu'on se le dise ! Et surtout, que les restaurants arrêtent de nous servir de telles cochonneries.

Vous aimez les Bordeaux de Pessac-Leognan? en décembre, foncez à Canéjan



Laurent Cisneros, qui a remis en selle Rouillac, 
l'un des champions de l'oenotourisme en bordelais


mardi 13 novembre 2012

LA MUSIQUE VOUS FAIT DU BIEN ? SI VOUS ALLEZ AUX SOIREES REJOICE, VOUS ETES FOUTU !



Dans ce post, je me sens vraiment dans la peau d'un dealer de drogue. Car, très honnêtement, les soirées Rejoice, c'est ultra addictif. Un truc de fou !


Vous aimez la musique ? Vous trouvez qu'on vit dans un monde décidément trop individualiste et que, finalement, se retrouver ensemble pour écouter - ensemble - des morceaux de musique hallucinants, c'est une super bonne idée ? Un bon conseil : il vous faut alors faire l'expérience des soirées Rejoice au moins une fois dans votre vie.

Comment ça marche les soirées Rejoice ? Vous vous inscrivez, vous réservez votre place (ça ne vous coûtera pas un bras, juste 20 €), vous la réservez dès possible - toutes les soirées sont ultra sold out à l'avance, big succès de bouche à oreille oblige - , puis mettez le cap sur Neuilly (jusqu'à présent, les soirées Rejoice se tennaient au Goethe Institut, dans Paris, Avenue d'Iena, mais Rejoice déménage dans un lieu encore plus adéquat et un chouia plus grand).


Pourquoi Rejoice ? Parce que Guillaume Huret. 

Je suis assez fier de connaître ce gars génial, ultra pointu et très généreux. Il sait comme personne nous parler de la musique, nous enrichissant de mille anecdotes parfois très drôles, on aime son côté très exigeant et ouvert à tout, et on profite de ses trouvailles (Rejoice, c'est surtout pouvoir écouter des morceaux de musique de tas d'univers différents, rock, jazz, classique, blues, electro, mais toujours rares, et hors normes).


La fièvre Guillaume


Les conditions d'écoute ? Du très très lourd. Les détails ici






Lieu :
Auditorium Debussy Ravel de la SACEM*
2 rue du Général Lanrezac, Neuilly (métro Pont de Neuilly).
Parking de la SACEM gratuit et disponible pour les invités de Rejoice 4,
Entrée pour la soirée dans la même rue au n°4.
19h30 : Accueil & snacking
20h30 : Début de la session
22h30 : Fin.
22h30- 23h30 : Pot amical, échanges


Donc en bref, Une vision, des convictions, de la musique.

Des titres sortis des sentiers battus, des intervenants étonnants, un son exceptionnel…
Mercredi 28 novembre, ralentissez et posez-vous un instant.
Ressentez, vibrez et retrouvez des émotions enfouies par le quotidien.

Mine de rien, c'est un cadeau chouette à faire à quelqu'un à qui vous voulez du bien.

Pour réserver votre place pour la prochaine REJOICE qui aura lieu le 28 novembre à 20h30, c'est ici 


Une vidéo pour voir comment ça se passe ? Ici 




mardi 6 novembre 2012

Le goût du Jura


A ne pas manquer ce mercredi 7 novembre à 20h45 sur France 3, Des racines & des ailes entièrement consacré au Jura avec, en vedette américaine, Stéphane Tissot, vigneron biodynamiste surdoué. On le suit avec intérêt au fil des vendanges et de l'élaboration de son fameux vin de paille. Ce voyage signé de la talentueuse réalisatrice Katia Chapoutier – petite sœur du grand vigneron Michel Chapoutier - nous offre d'autres séquences de choix au lac de Vouglans et sa chartreuse engloutie, au fort des Rousses, à Arc-et-Senans et à Arbois. Un moment de télévision fort en goût.  





dimanche 4 novembre 2012

SI VOUS METTEZ LE NEZ DANS CE VERRE, VOUS ETES FOUTU !




Un vin de cachemire. Comment dit-on goût en anglais ? Vous répondez "taste", bien sûr. Mais on sait moins que "taste" vient du français tâter, issu du latin "tangere" (qui signifier "mettre la main sur" ou "toucher").
Pourquoi je vous dis tout ça ? Parce que j'aimerais vous faire comprendre à quel point il est dommage de réduire un vin à ses arômes. Bien souvent vous me dîtes : "ah, moi je ne suis expert comme toi, le vin, je n'y connais rien, je ne sais pas mettre des mots sur les arômes qui sortent de mon verre".  Je vous réponds aussi sec : "laisse-toi aller, laisse les mots du dedans venir en pleine lumière, un vin aussi riche soit-il, ce n'est pas que des arômes". 


Vous êtes là, le verre bien en main. C'est le moment de boire. La gorgée de vin glisse du calice dans votre palais et vient s'y lover dans les moindres recoins. Le vin vient jouer avec votre langue. 

Le vin c'est aussi un toucher de bouche, une sensation tactile qui peut être banale, sans vie, accrocheuse, tramée, lisse, onctueuse, voire grasse, soyeuse, ligneuse, filante, fuyante, que sais-je encore ! 

Le toucher de bouche c'est très important dans le vin. Pensez-y quand vous dégusterez la prochaine fois.

Ca vous permettra d'envisager - c'est le cas de le dire - les arômes du vin avec beaucoup plus de sérénité, plus de confiance en vous. 

Pour vous dire en vous-même, finalement, que ce ne sont pas les mots qui comptent dans le vin, mais l'émotion que vous ressentez, vous. Si les hommes font du vin sur terre depuis 7000 ans, c'est qui il y a forcément quelque chose d'universel là-derrière, quelque chose qui à la fois nous dépasse un peu et nous rassemble tous.

Emotion. Ce soir-là, j'allais à l'anniversaire de l'un de mes amis proches, je voulais lui faire plaisir avec un rouge délicat comme la prose d'un Robert Walser. Au milieu de la foule des amis rassemblés, j'ai ouvert la bouteille.

J'aurais voulu filmer la scène : les personnes alentour ont à la seconde toutes été comme capturées par les effluves de cet incroyable pinot noir. L'une d'elles s'est alors exclamé "Mais bon dieu, qu'est ce qu'est que ça ?" Le grand vin c'est ça, justement. Un charme qui vous prend. On n'est pas propriétaire d'un vin, c'est lui qui vous possède. 


La Bourgogne, aussi fascinante soit-elle, n'a pas d'exclusive des grands pinots noirs. Ce vin de raffinement extrême, qui se donne désormais à nous sans aucune retenue, presque lascif par moments, est un vin champenois. Un rouge tranquille (donc pas un Champagne, à bulles) du village d'Ambonnay.

Un grand vin, c'est de la musique. Un terroir c'est une partition. Un vigneron c'est un interprète de cette partition.

Francis Egly est l'interprète de cette minuscule parcelle en foule de vieilles vignes.


Admirez-moi cette trogne de vigneron! D'un naturel autant démonstratif que Buster Keaton, Francis Egly esquisse ici un petit rictus qui en dit long : le bougre sait qu'il a réussi un coup de maître. 
Pour une soixantaine d'euros, on tient là un chef d'oeuvre, la somme est parfaitement justifiée. Le cadeau idéal pour tout jouisseur. Je vous le dis, si vous mettez le nez dans ce vin, vous êtes foutu !

Domaine Egly-Ouriet 

9-15, rue de Trépail,
51150

Ambonnay

Tél : 03 26 57 00 70

Visites
Du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 18h, éventuellement le samedi matin sur rendez-vous.
Vente de vins au domaine : Oui
Vente par correspondance : Oui




samedi 3 novembre 2012

L'AIR DE RIEN, un film qui vous veut du bien



J'en ai dit deux mots ici parce que c'est un film drôle, qui a du goût, qui fait un bien fou et cela, ça n'a pas de prix.

Pour une fois, je ne vais pas ramener ma fraise pendant deux plombes, tout a été dit, ou presque, dans une critique très bien vue de l'excellent site Abus de Ciné.

L'air de Rien, sortie nationale mercredi 7 novembre.

Avant-première en présence de l'équipe du film mardi à 20 h au Gaumont Parnasse, 74 bd du Montparnasse (résas ici).

Où aller bien bouffer après le film ?

- A deux pas au Plomb du cantal, 3 rue de la Gaîté 75014 Paris, résa : 01 43 35 16 92.

- A deux pas aussi, je recommande la Rotonde, 105 Bd Montparnasse 75006 Paris, résa : 01 43 26 48 26. Le must de céans, une côte de veau à tomber par terre.

- Plus loin : de la viande rouge, des vins gourmands, du serious à toute heure à la Maison de l'Aubrac, 37 rue Marbeuf 75008 Paris, résa : 01 43 59 05 14.




EYESLAND, un court métrage épatant, un regard fort sur les paysages d'Islande

Gregory Montel crève l'écran dans L'air de rien, de Stéphane Viard et Gregory Magne, qui sort mercredi sur les écrans. Tout le monde est bien d'accord là-dessus. L'huissier pas comme les autres qu'il incarne - face à Michel Delpech mais aussi à Fred Scotlande, autre révélation majeure de L'Air de rien - nous rentre dedans et vient gratter jusqu'à l'os à plusieurs reprises, c'est pour ça aussi que L'air de rien est un film qui nous fait un bien fou, dans un monde où la règle est de nous faire peur en permanence, où plus rien n'est possible, paraît-il. Paraît-il.

Hors du monde, ou plutôt à l'origine même du monde (pas celle de ce Courbet, encore que) Gregory Montel a couru en Islande.

Devant et derrière la caméra, Montel a fabriqué dans son coin un petit bijou de court-métrage simplissime et très touchant. J'avais envie de vous faire partager ça.

Je n'avais encore jamais vu, du reste, d'images aussi fortes et à ce point belles des paysages d'Islande. Suivez l'homme qui court et régalez-vous.

EYESLAND from Gregory Montel on Vimeo.


Bonus track :

La bande annonce de la série tv très canaille VRP avec Fred Scotlande et Gregory Montel...

Ici.


vendredi 26 octobre 2012

L'alsace à l'automne, c'est ça


Husseren-les-châteaux, le 25 octobre 2012

Prise de vue Guy-Eric Oumier.



mardi 9 octobre 2012

Voyager ? Mais vous n'y pensez pas !


Savoureux, vous verrez. Avec des vrais morceaux de fruits dedans.
Et puis je le comprends, cette année-là sortait la Fiat Ritmo, où comment tuer toute envie de voyage...



Une Citroên Visa, en revanche, ça avait une autre gueule. De quoi invalider (presque) tout Deleuze :






vendredi 7 septembre 2012

LE VALAIS SUISSE BU DU CIEL


Depuis mon planeur, en allant chatouiller le Cervin.

Le mont blanc au fond à gauche.

Les banquettes de vignes à droite.

Au centre, le Rhône.

vendredi 6 juillet 2012

La Savoie bue du ciel. Vertige autour de Chambéry


La forteresse de Miolans

Au-dessus de Chignin

Tous les détails de mon périple et mes adresses secrètes à suivre

Dans ma bibliothèque idéale : Forcenés


Le cyclisme prend la mesure du monde dans ses excès ; il exige démesure de l'homme, une tension complète qui touche aux organes et au cerveau.
C'est le lieu infernal du maximalisme. Le cyclisme n'a duré qu'un siècle. Ce qui s'appelle encore cyclisme et se donne en spectacle n'est que farce, artefact à la mesure d'un monde faussé par la pollution, la génétique et le bio-pouvoir. Je veux donner l'entr'aperçu d'un monde avant sa fin. Passer le chiffon, une dernière fois, dans la Salle des illustres. Mettre un peu d'ordre parmi mes forcenés, mes champions insensés - renommer les poètes et les irréguliers qui suivent à travers champs.
Rien n'obsède comme ces histoires fabulées, ces portraits amoureux, ces mythologies usinées par le peuple, ces étincelles d'Eurovision. Ce que Benjamin nomme " illuminations profanes ". Ces croyances minimes. Ces noblesses inventées.


Forcenés, c'est aussi une prose travaillée au couteau et des mots qui portent. Un livre à lire absolument. 

jeudi 5 juillet 2012

Arabella, à la Bastille, c'est sublime et c'est jusqu'au 10 juillet

c'était ce soir

Une partition de Richard Strauss envoutante, pleine d'alacrité.

Un orchestre impeccable sous la baguette d'un Philippe Jordan inspiré.

Une distribution qui tient vraiment la route, avec, en prime une Renée Fleming suspendue.

Un merveilleux coup de vent. Le grand opéra c'est ça.

Foncez-y, il reste encore quelques dates jusqu'au 10 juillet.


PS : un jour, promis, je vous raconterai l'histoire d'un soir à Berlin, dans la loge de Simon Rattle, avec Christian Thielemann, Wolfgang Talirz et la belle Renée Fleming. J'avais eu la chance folle de pouvoir apporter des bouteilles de Paris, un vin de 1875 en particulier, qui nous avait tous remués comme Arabella, et qu'on avait tous bu à petites gorgées après le concert, en rigolant...

mercredi 4 juillet 2012

Le 8 juillet prochain, buvez le paysage de Chinon avec Laure Dozon

J'aime passionnément les vins de Chinon depuis que j'aime boire. Si - et seulement si - ils sont réalisés avec soin, ces rouges (le blanc de Chinon reste assez rare) de cabernet franc de pédigrée ligerien (de Loire) ont ce petit quelque chose qui impressionne (au sens photographique du terme) notre mémoire, un grand Chinon c'est indispensable pour tout amoureux du vin car c'est une opulence melée de désinvolture, des arômes de fleurs, et des tanins franchement charnus tout à la fois. Un vin de velours côtelé évoluant vers le cachemire. Si on est patient (si on laisse ses bouteilles vieillir de 5 à 20 ans plutôt que de se les envoyer avant, comme un cochon).

Le dimanche 8 juillet (ou le 5 août), c'est l'occasion ou jamais de percer les mystères d'un grand vin de Chinon, au coeur du Val de Loire, à 3h15 de voiture depuis Paris, ou 1h30 de trajet par le train.  L'une des plus adroites vigneronnes de l'appellation organise une visite très bien conçue. LA SUITE...

mardi 26 juin 2012

Destination Côte de Beaune le 29 juin à Volnay

Le 29 juin prochain aura lieu la prochaine édition de Elégance des Volnay. L'événement vaut le voyage, croyez-moi !




En matinée
Le jury exclusivement féminin, déguste un millésime à l’aveugle et sélectionne les meilleurs crus issus des terroirs de Volnay, parmi une cinquantaine. Rappelons qu’en 2011, 76 professionnelles et amatrices ont pu comparer toute la gamme des arômes !

Dès 10h et tout l’après-midi
Les vignerons de Volnay accueillent les participants au cœur du vignoble à la découverte des différents climats du village. Après un parcours en calèche les invités dégustent sous des chapiteaux plantés au pied des vignes, les plus belles bouteilles des millésimes 2000 à 2010. Chaque participant se voit remettre un verre accompagné d’un carnet de dégustation sur la place du Village.

En fin d’après-midi
La Marraine plante quelques ceps de vigne au sein du « Clos Elégance » afin d’immortaliser ce moment de convivialité !

En soirée
Suivant une tradition Bourguignonne désormais bien établie, la "Paulée" est le moment privilégié ou chacun des participants au dîner de prestige se doit d'apporter une bouteille de sa cave. Cette  tradition est l'expression de vignerons et d'amateurs de grands vins qui partagent le plaisir rare et réciproque d'échanger le goût de l'excellence ! Le dîner de gala est servi au Clos d’Audignac.




Journée Elégance des Volnay en pratique
Accès au village :
Par la route : A6 / A 31
Par le train (TGV direct depuis Paris)
Par l’avion (aéroport de Lyon Saint-Exupéry)
Position géographique ici 

Prix du verre sur la place de la Mairie : 6 €


Cliquez sur la carte pour l'agrandir



ALLUMEZ UN BARBECUE AVEC UNE BOUTEILLE DE VIN !


Un peu de pub pour l'émission de télé pour laquelle j'ai l'honneur de bosser.

Même si toute l'émission est intéressante, la séquence en question se trouve à 31 minutes du début de l'émission.

Ici

Le 30 juin, ayez le geste qui sauve les vignerons

Vous le savez, je n'ai pas de chapelle, mon boulot c'est de vous donner les clés d'accès aux grands vins, à tous les grands vins d'où qu'ils viennent, point.
Les vins peu ou pas protégés par les sulfites, il y a en d'infâmes, il s'en trouve aussi d'extraordinaires.
Une chose est sûre : en bout de chaîne de production et de commercialisation, ces vins plus fragiles que les autres doivent être traités avec beaucoup d'égards et de rigueur. Ce qui est indiscutablement le cas chez ce sympathique caviste du 11ème.
En clair, si vous voulez en savoir plus - sans oublier de lever le coude - sur ces vins, c'est l'occasion ou jamais.


lundi 25 juin 2012

Foncez à la tour Jean Sans Peur goûter au vin du Moyen-âge


C'est l'expo à découvrir en ce moment à Paris
Vous n'aviez probablement jamais entendu parler de la tour Jean Sans peur auparavant. Vous êtes sans doute passé et repassé devant sans même la remarquer. SUITE...

vendredi 22 juin 2012

UN BOURGOGNE GENIAL...ET A 10,50 EUROS


Vigneron, vos papiers

Couleur : Blanc
Pays : France
Région : Bourgogne
Genre : sec
Dégusté le : 22/06/2012
Note : 17/20
Prix public départ Domaine : 10,50 €

lundi 18 juin 2012

Une bonne rasade de Rhum Arrangé, Mi Plisi !



Partout où se trouve la canne à sucre, il y a du rhum.

Partout où il y a du rhum, on fait du rhum arrangé.

Pas clair ? Je reprends fissa. La canne à sucre -  plante la plus cultivée au monde avec 1,7 milliards de tonnes produites annuellement - a ses petites habitudes. Elle ne supporte pas le froid, comme la belle mère d'un de mes vieux amis, qui ne supporte rien du tout, du reste. Elle apprécie d'être irriguée, exactement à l'image de mon voisin du dessus qui n'est jamais contre le principe d'une irrigation répétée de 9 heures à 21 heures au bistrot d'en face.
La célèbre graminée aime également les sols riches en matière organique (surtout ceux de Jean-Sébastien Bach), et si tout se passe comme prévu, la récolte intervient au bout de 12 mois environ.
On casse alors les tiges au-dessus du premier noeud et on récolte la partie basse de la tige dans laquelle le taux de sucre (du saccharose, comme dans la betterave sucrière) est le plus important. Ces cannes, on va les broyer et les presser rapidement (sous 36 heures au grand max) pour en extraire le vesou, un jus fermentescible qu'il va également falloir débarrasser de ses impuretés par diverses méthodes - que je vous expliquerai un jour où je n'aurai que ça à faire -.
Le vesou est notre ami. Avant tout parce qu'il sent bon et renferme une molécule très odorante (l'acide 2-éthyl-3-méthylbutanoïque). A un moment donné, y en a marre, sans qu'on s'en rende compte, on a quitté vesoul(l). The vesou va macérer, fermenter puis être distillé pour donner naissance à notre rhum, ni arrangé, ni même arrangeant, mais très exactement et très officiellement qualifié d'agricole. Car le rhum agricole dont vous avez tant et tant de fois lu mention sur les étiquettes, c'est ça, un rhum issu du vesou fermenté puis distillé, à la grande différence du rhum industriel, qui, lui, est issu de mélasse de canne (le résidu de la canne).
Notre rhum agricole va sortir de la colonne ou de l'alambic à 70° et sera fréquemment dilué pour obtenir un alcool titrant entre 40 et 60 degrés la plupart du temps. 

L'un de mes rhums blancs préférés provient de chez Bielle, à Marie-Galante (15 euros les 50 cl. ) Un rhum exubérant, parfaitement festif


Pour devenir "rhum agricole blanc", il va lui falloir subir un élevage de trois mois en foudres de bois (d'une durée de 12 mois si l'on veut un "rhum paille"; de 18 à 36 mois pour un "rhum ambré", de trois ans au moins pour un "rhum vieux"; de six ans et plus pour un "XO" ou "hors d'âge").

Un Rhum J. Bally de 1929. Délicieux, vous pouvez me faire confiance


Et notre rhum arrangé ? Minute papillon, j'y viens. Il est dit arrangé quand on ajoute au rhum blanc une certaine quantité de fruit et/ou de plantes qui vont macérer et donner un goût prononcé. Une tradition encore très répandue partout où on le produit, chaque famille ayant "sa" recette maison de rhum arrangé.



Moi j'adore tout ce qui est bien arrangé. C'est en nantais (au pays du muscadet, vous avez bien lu) que j'ai trouvé mon bonheur. Chez un passionné, Cédric Brément, à Sainte-Pazanne (au sud ouest de Nantes, à tire d'aile du lac de Grand-Lieu) qui s'est lancé il y a quelques mois.

Une petite gamme très artisanale, que j'ai pu déguster depuis Paris, hormis l'arrangé à l'ananas qui fût à deux reprises bousillé par les services de la poste (ou plus certainement picolé) et que je n'ai pas encore pu tester.

Mention spéciale pour le "carambole-passion".  Issu d'une macération de fruit de la passion et de carambole. 

Pour celles et ceux qui n'en ont jamais vu, le fruit de carambole ca se présente comme ça, voyez-vous : 


Le prix de chaque cuvée est de 26 euros les 70 cl. Un prix somme toute extrêmement raisonnable, fruit d'un travail d'assemblage sérieusement réalisé. Bref, une excellente adresse pour amateurs de savoureuses bizarreries.

Boutique en ligne ici.