samedi 9 octobre 2010

SOUTENEZ L'INSCRIPTION DU VIGNOBLE BOURGUIGNON AU PATRIMOINE MONDIAL



Je suis membre du comité de soutien de l'association qui défend l'inscription du vignoble bourguignon au Patrimoine Mondial de l'UNESCO. 

Vous êtes amoureux(se) des vins de Bourgogne, vous êtes convaincus qu'il faut protéger et classer cet espace exceptionnel (et plus fragile qu'on ne le croit)? Faites comme moi, soutenez l'association, parlez-en autour de vous, faites passer l'adresse du site. Le lien c'est ici


jeudi 7 octobre 2010

UNE BONNE BOUTEILLE EST UNE BOUTEILLE VIDE



Oui, une bonne bouteille est une bouteille vide.

Démonstration hier soir. Après l'apéro (un Hermitage blanc "Chevalier de Stérimberg" 2004 de chez Jaboulet), au bistrot, autour de simples et belles assiettes de choses à grignoter (une adresse super extra, ce Bistrot 31, 31 av. Théophile Gauthier 75016 Paris, Tél. 01 42 24 52 31), n'ayant surtout rien à fêter, on a fait sa fête à cette quille un peu spéciale, Château Haut-Brion 2002, en levant notre verre à Claude C., qui a dû bien se marrer en nous voyant, comme des mômes, siroter ce jus de vie, pour moi, la réincarnation de la belle Nico, du pur Velvet Underground, je trouve pas d'autres mots...

Merci encore cher FXD pour cette main tendue vers les étoiles.

mardi 5 octobre 2010

PAR LE BOUT DU NEZ

Il ne fait plus aucun doute que nous sommes revenus au Second Empire - l'Histoire repasse les plats, c'est bien connu - alors je vous fais passer une recette mythique, une recette de soupe du Second empire. Après tout, la froidure arrive à grands pas, le plat est parfaitement de saison.


Il s'agit du potage Germiny, une recette née au Café Anglais, le plus snob des restaurants de Paris au XIXe, et de Dugléré (Adolphe Dugléré, 1805-1884), le plus célèbre des Chefs de cette époque, qui eut l'idée de cette recette en hommage à l'un de ses plus fidèles clients, alors Gouverneur de la Banque de France...


Vous allez voir, c'est ultra simple et puis ça va vous faire du bien.



Pour 3 personnes:

Ce qu'il vous faut. 75 centilitres de consommé de boeuf ou de volaille (ou un bouillon cube bio pour 75 cl d'eau, faites juste attention à ne pas trop saler après car ces bouillons cubes sont déjà terriblement salés), 200g d'oseille, 50g de beurre, 25 centilitres de crème fraîche, 3 jaunes d'oeufs, 1 cuillère à soupe de pluches de cerfeuil, 6 tranches fines de flûte de boulangerie, gros sel, poivre de qualité.


Go on! Nettoyez l'oseille, retirez-en la queue et ciselez-la en chiffonnade puis faites-la fondre au beurre. Mouillez-la ensuite avec du consommé mettez-la à feu doux. Assaisonnez légèrement. Délayez les jaunes d'oeufs dans la crème, salez et poivrez puis en liez lentement le potage, toujours à feu doux avec une spatule en bois. Ne portez pas à ébullition. Lorsque le liquide habille la spatule en velouté, arrêtez la cuisson et parsemez des pluches de cerfeuil. Mettez dans chaque assiette 2 tranches de pain qui auront légèrement grillé au four. C'est pas plus compliqué que ça.

Et c'est l'une des recettes de soupes les plus célèbres de la cuisine de notre présipauté.



On n'oubliera pas de faire chabrot à la fin de sa soupe. Pour savoir comment, c'est ici

LA GRACE AU BOUT DES DOIGTS









Ramón Julián dans" la Rambla original", une voie cotée 9a+, l'une des plus dures au monde.






Une vidéo à déguster avec la petite Arvine de Christophe Abbet, en vente au cave ici : 




Bu et approuvé : Un vin d'automne parfait



Vous le savez, les vins ont leurs saisons. A l'automne, moi, j'aime me mettre à table confortablement avec des vins rouges racés, mais sans lourdeur, profonds et charnus mais qu'on ait envie de boire.

Championne des rosés d'été, la Provence a toutes mes faveurs, en rouge, entre septembre et novembre. Mais vous le savez aussi, c'est le vigneron qui fait la différence.

Mon trésor à moi, c'est à la Londe-les-Maures que je l'ai trouvé, tout à côté du Cap de Brégançon.

Mon premier contact avec Gilles Pons et son épouse Pascale Massenot remonte à une dégustation à l'aveugle que j'avais faite pour mettre à jour ma sélection des meilleurs rosés de France. Leur rosé avait raflé une belle place dans mon top 10...un vrai rosé de lumière...génial...

...J'ai aussitôt pris mon bâton de pèlerin pour aller vérifier tout ça sur place. je me souviens encore d'avoir été impressionné par le talent de ces deux diables de vignerons non pas seulement en rosé mais dans les trois couleurs. J'étais très intrigué.



Les années ont passé à toute vitesse, mais je remarque que le succès n'a jamais pastellisé Gilles et Pascale, qui ont su maintenir le cap et sans jamais demeurer contents d'eux-mêmes, ce rouge 2007, par exemple, nous lui avons mis la note de 16/20 dans notre dernier guide de la Revue du vin de France.

C'est justice car il a ce petit supplément d'âme qui nous fait craquer. Une petite touche de mine de crayon, que l'on ressent en bouche, et qui ravit car elle vient souligner les épices de ce vin (grenache, mourvèdre, syrah, cabernet-sauvignon et vieux carignan de plus de 60 ans).

C'est précieux, le vin, on ne peut pas choisir un vin à la légère.

Je vous ai à la bonne, vous le savez bien, alors je vous donne mon accord met-vin. Le plat de fou avec ce vin, c'est une poule au pot.

Mon collègue Patrick et moi, on filmera la recette dans un prochain monvino show, vous verrez, ça ne sera pas triste.

Pour le moment, vous savez ce qu'il vous reste à faire.

Côtes de Provence rouge 2007, prix départ caveau 12,50 euros.
Château les Valentines,
Route de Collobrières
83250 La Londe-Les-Maures
Té. 04 94 15 95 50
www.lesvalentines.com

Le rosé est également en vente dans les magasins Nicolas (10,80 €).