Petit quizz.
"Nous ne voulons pas en France que l'on prie de façon ostentatoire dans la rue" a été prononcé de la bouche de :
1. Marine le Pen.
2. Nicolas Sarkozy.
A tous les coups on gagne avec mon quizz. Si ces propos exacts sont signés Nicolas Sarkozy (le 10 fev. dernier sur TF1), j'accepte aussi le 1 car sa teneur en édulcorants est déjà bien trop sucrée pour du Le Pen Light. Notre chef de l'Etat, une fois de plus, fait honte à un grand nombre d'entre-nous en allant chasser sur les terres putrides du Front National.
Viscéralement laïque, je ne peux pourtant que constater que la France manque cruellement de lieux de culte pour les musulmans, que ça plaise ou pas, c'est un fait, toutes les études éditées sur le sujet le confirment à 100%. Que les choses soient claires : si donc des musulmans prirent dans la rue, c'est parce que la place manque objectivement dans des lieux de culte et que de nombreux maires renâclent à signer des permis de construire. Dans le quotidien Libération, le 22 décembre dernier, un haut responsable du renseignement tranchait :«L’occupation des lieux publics par les musulmans n’a rien à voir avec la radicalité de certains imams ou mouvements, mais avec l’exiguïté des mosquées. Que ce soit à Marseille, Lyon ou Paris, les églises se vident et les mosquées se remplissent, c’est tout.» La solution ? Construire de nouvelles mosquées, rien n'est plus logique, rien n'est plus sain.
Etre laïque, comme je le suis et comme le chef de l'Etat doit l'être avant tout, cela veut dire accepter que chacun puisse pratiquer sa religion dans la dignité. En République, la tolérance est aussi à ce prix, il n'est peut-être pas inutile de le rappeler.
