mercredi 1 septembre 2010

Alain Corneau

photo courtesy ARP

Je rentre ce soir du dernier jour de tournage de mon film et j'apprends la triste nouvelle, le grand cinéaste Alain Corneau vient de mourir, d'un cancer du poumon.

Son oeuvre est précieuse, des petits cailloux d'or la jalonnent. Rendez-vous compte : Police Python 357, Nocturne indien (je l'ai encore revu il y a 15 jours, je me souviens que ma tante, cinéphile de première catégorie, me l'avait présenté après m'avoir fait lire le chef d'oeuvre de Tabucchi dont il est le fruit à l'écran).

Je poursuis, avec énormément de nostalgie pour Le choix des armes, sorti en 1981 (j'avais 10 ans) que j'ai dû voir pour la première fois deux ans après à la télé et en me cachant...
Encore : Fort Saganne, Tous les matins du monde, et même son travail, en 1970, comme 1er assistant réal sur L'aveu de Costa-Gavras, où il avait été très utile.

J'aime le vin qui ressemble à ces films.

Et puis on m'a souvent décrit Alain Corneau dans le travail comme quelqu'un de bien, curieux comme personne, éclectique mais jamais superficiel, gourmand d'aventures extrêmes (Nocturne indien, Police python, Tous les matins...), et un sourire aussi qui scotchait beaucoup de monde.











Retrouver Alain Corneau dans un ouvrage paru récemment chez robert Laffont :



http://www.amazon.fr/Projection-priv%C3%A9e-Alain-Corneau/dp/2221101480/ref=sr_1_1?s=books&ie=UTF8&qid=1286286627&sr=1-1